
Le Pacte pour la Méditerranée est une initiative phare de la Commission. Il s’agit d’un effort nouveau et ambitieux pour approfondir la coopération et renforcer les relations de l’Union européenne avec ses partenaires du Sud, dans le but de faire de la région un espace commun de stabilité, de prospérité et de sécurité. C’est un cadre politique élaboré conjointement avec les États membres de l’UE, nos partenaires et les parties prenantes, en se concentrant sur les domaines où nous partageons des intérêts communs. Le Pacte vise à relever les défis communs tout en ouvrant de nouvelles perspectives à travers trois grands piliers : le renforcement des échanges entre les peuples, la stimulation de la croissance économique et la promotion de la sécurité régionale, de la stabilité et d’une coopération accrue en matière de migration.
À une époque marquée par l’incertitude géopolitique et économique, une coopération renforcée dans la région méditerranéenne n’a jamais été aussi essentielle. En s’appuyant sur les engagements passés, le Pacte introduit une approche plus intégrée et équilibrée, bénéfique à la fois pour l’Union européenne et pour ses partenaires. Ce qui le distingue de la Déclaration de Barcelone d’il y a trente ans, c’est à la fois l’ambition de nos objectifs communs et la manière dont nous comptons les atteindre.
Le Pacte vise à stimuler les investissements, créer des opportunités pour les jeunes et les entreprises, et produire des résultats tangibles qui changent réellement la vie des gens. Il prévoit, par exemple, d’élargir les programmes européens tels qu’Erasmus+ et Horizon Europe à nos partenaires méditerranéens, et de lancer de nouvelles initiatives comme l’Initiative de coopération transméditerranéenne pour l’énergie et les technologies propres.
Grâce à ces efforts, le Pacte entend obtenir des résultats pratiques répondant directement aux besoins et priorités des populations. Cela inclut des avancées dans les domaines de l’énergie propre et des technologies vertes, de la gestion de l’eau et de l’adaptation au climat, de l’augmentation du commerce et des investissements, de la création d’emplois, de l’éducation et des compétences, de la mobilité, de l’innovation numérique, de la connectivité portuaire, ainsi que de la sécurité et de la défense.
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