Nasser Kamel, Secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée, met en lumière le rôle de l’organisation qui réunit 43 pays afin de relever les défis communs à travers le dialogue, la coopération et l’intégration régionale. Il met en avant des priorités clés telles que le développement durable, l’action climatique et l’autonomisation des jeunes, tout en partageant des conseils destinés à la prochaine génération d’acteurs du changement. Lisez-en plus dans cette interview.
Qu’est-ce que l’Union pour la Méditerranée et comment contribue-t-elle à relever les principaux défis de la région ?
L’Union pour la Méditerranée est une organisation intergouvernementale qui réunit 43 pays d’Europe et du bassin méditerranéen pour promouvoir le dialogue, la coopération et l’intégration régionale. Créée en 2008, elle offre une plateforme permettant à ses États membres de répondre conjointement aux défis communs et de saisir les opportunités de croissance inclusive et de développement durable. L’organisation se concentre sur des priorités clés telles que le développement économique durable, l’action climatique et la transition énergétique, la transformation numérique, la protection civile, l’inclusion sociale, l’égalité entre les genres et l’autonomisation des jeunes, entre autres. Grâce au dialogue politique au niveau ministériel, aux plateformes régionales d’experts et à un portefeuille croissant d’initiatives et de projets de coopération, l’Union pour la Méditerranée contribue à renforcer la stabilité, la connectivité et la prospérité dans la région.
Quelles sont les initiatives ou opportunités actuelles de l’Union pour la Méditerranée que les jeunes du voisinage sud devraient connaître ?
Guidée par la Stratégie Jeunesse 2030 de l’Union pour la Méditerranée, l’engagement des jeunes est une priorité transversale essentielle. Deux initiatives phares reflètent cet engagement :
Dans le cadre de son nouveau cadre stratégique, l’Union développe également un Plan d’Intégration des Jeunes pour intégrer les perspectives de la jeunesse dans toutes ses initiatives sectorielles.
Quel conseil auriez-vous aimé recevoir à l’âge de 20 ans ?
Si je pouvais donner un seul conseil à la personne que j’étais à 20 ans, ce serait : suis ta passion, même si cela implique de prendre des risques ou de changer de voie. À cet âge, j’avais commencé des études de médecine, pensant que c’était le “bon” chemin. Mais au fond de moi, je ressentais un appel fort pour la diplomatie et les relations internationales. Après ma première année, j’ai pris la décision difficile de changer de parcours et de poursuivre ce qui m’inspirait vraiment. Ce choix a façonné toute ma carrière et m’a donné un profond sentiment de sens et d’accomplissement.
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