Mohamed Mekki Maalej est un idéaliste. Son parcours entrepreneurial a débuté lorsqu’il a constaté que la Société Tunisienne d’Electricité et du Gaz (STEG) perdait beaucoup d’argent. En cause, les arriérés de paiement de grandes entreprises utilisant des machines dévoreuses d’énergie. En lançant sa start-up M2M, ce spécialiste en génie logiciel appliqué à l’énergie a voulu offrir une solution à la fois économiquement avantageuse et écologique à cette problématique.

Le jeune homme a donc décidé de créer des capteurs, qui placés sur les machines, étaient capables de donner des statistiques sur leurs consommation en énergie. Ainsi, les industriels pouvaient avoir une vision claire sur comment réduire leur consommation énergétique, éveillant ainsi leur conscience environnementale tout en leur permettant de faire des économies non négligeables.

Ce dispositif, qui permet de donner près de 200 résultats par seconde, permet aux industriels d’avoir une aide à la décision grâce aux données récoltées. Avec un coefficient d’efficacité calculé pour chaque machine, les industriels pourront savoir quelles machines consomment le plus et si cette consommation est efficace ou non au rendement de l’entreprise.

Mieux encore, Mekki Maalej a mis en place un système d’alerte permettant d’avoir, en temps réel, une visibilité sur l’état des machines utilisées partant du constat que plus était une machine était vieille et en mauvais état, plus sa consommation énergétique augmentait.

Ce pari osé lancé par Mekki Maalej connaît aujourd’hui un succès grandissant puisqu’en plus d’entreprises industrielles, M2M commence à atteindre les collectivités locales qui souhaitent, elles aussi, bénéficier d’une meilleure efficacité énergétique.