La décision prise par l’Algérie de suspendre le traité d’amitié et de bon voisinage signé avec l’Espagne en 2002 est extrêmement préoccupante. Nous évaluons les implications des actions algériennes, y compris l’instruction donnée aux établissements financiers d’arrêter les transactions entre les deux pays, qui semblent d’emblée être en violation de l’accord d’association UE-Algérie, en particulier dans le domaine du commerce et de l’investissement. Cela conduirait à un traitement discriminatoire d’un État membre de l’UE et nuirait à l’exercice des droits de l’Union au titre de l’accord.
Nous sommes en contact étroit avec le gouvernement espagnol et appelons les autorités algériennes à clarifier rapidement la situation.
Les relations bilatérales des pays tiers avec les différents États membres de l’UE font partie de leurs relations avec l’UE. L’unité et la solidarité au sein de l’UE restent essentielles pour défendre nos intérêts et nos valeurs dans nos relations avec tous les pays. De plus, la politique commerciale est une compétence exclusive de l’UE, laquelle est prête à s’opposer à tout type de mesures coercitives appliquées à l’encontre d’un État membre de l’UE. Cependant, l’UE continue de privilégier le dialogue pour résoudre les controverses.
L’Algérie est un partenaire important de l’UE en Méditerranée et un acteur clé de la stabilité régionale. Nous espérons qu’au nom de notre partenariat solide et à long terme, une solution sera trouvée rapidement pour rétablir pleinement les relations commerciales et d’investissement.
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