Septième édition de la Semaine de l’eau du Caire (2024)

Événement de clôture

17 octobre 2024

Allocution de l’ambassadeur Christian Berger, chef de la délégation de l’UE en Égypte

Alors que nous sommes réunis pour la clôture de cet événement extraordinaire, la septième Semaine de l’eau du Caire combinée à la neuvième Semaine africaine de l’eau, je tiens à souligner l’évolution de la Semaine de l’eau du Caire depuis sa création en 2018.  Celle-ci est devenue une plate-forme internationale importante pour discuter des défis mondiaux liés à l’eau. Ce qui a commencé comme un événement national est devenu aujourd’hui une plate-forme majeure pour la diplomatie mondiale de l’eau. Elle a réussi à créer un élan et a attiré des dirigeants, des experts et des parties prenantes pour s’attaquer à l’un des problèmes les plus critiques de notre époque : la sécurité de l’eau.

Depuis sa création, la Semaine de l’eau du Caire a démontré une capacité exceptionnelle à aborder les défis les plus urgents en matière d’eau auxquels sont confrontés l’Égypte, l’Afrique et le monde. En tant que coorganisatrice, l’Union européenne s’est résolument engagée à faire en sorte que les résultats de la Semaine de l’eau du Caire contribuent à une gestion durable de l’eau à l’échelle mondiale, conformément à notre vision d’un accès résilient, équitable et sûr à l’eau.

Cet événement réaffirme également l’aspiration de l’Égypte à devenir un pôle régional de connaissances pour la gestion intégrée des ressources en eau. Au cours de cette semaine, nous avons discuté de solutions, échangé des connaissances et noué des partenariats qui auront sans aucun doute des répercussions durables. Permettez-moi de souligner trois résultats majeurs :

1. L’établissement de partenariats régionaux et mondiaux en insistant sur l’importance de la coopération en matière de gestion de l’eau par-delà les frontières. Le dialogue collectif sur la gestion des eaux transfrontières, la gouvernance de l’eau et le partage conjoint des ressources ont jeté les bases d’une coopération plus étroite au sein du continent africain et au-delà.

2. Des solutions innovantes pour lutter contre la pénurie d’eau et favoriser la résilience au changement climatique : nous avons constaté un intérêt sans précédent pour les outils numériques, les solutions adaptées au changement climatique et l’intégration des technologies de dessalement, de réutilisation des eaux usées et d’irrigation durable. Ceux-ci sont essentiels pour renforcer la résilience au changement climatique et garantir une gestion durable des ressources en eau dans un contexte de demande croissante et de variabilité climatique.

3. Un engagement envers le renforcement des capacités et le partage des connaissances : plusieurs sessions ont souligné la nécessité d’améliorer la formation, l’éducation et la recherche en matière de gestion de l’eau. Il est essentiel d’investir dans les personnes, en particulier les jeunes professionnels et les femmes, pour garantir que les pays disposent des compétences nécessaires pour mettre en œuvre des solutions de gestion intégrée de l’eau.

Alors que nous concluons la Semaine de l’eau du Caire et la Semaine africaine de l’eau de cette année, il est clair que nous repartons avec bien plus que ce que nous avions en arrivant. Nous avons forgé de nouveaux partenariats, engagé des ressources importantes et jeté les bases de solutions innovantes aux problèmes liés à l’eau et à la sécurité alimentaire.