Dans une interview accordée à l’agence de presse jordanienne (Petra), Chatzisavas a déclaré que la solution à deux États restait la seule voie viable pour assurer la sécurité et la stabilité à long terme dans la région, réaffirmant l’engagement inébranlable de l’UE en faveur de cette position. Soulignant le rôle de la Jordanie, il a décrit le Royaume comme un allié clé et l’un des partenaires les plus proches de l’UE dans le voisinage méridional. Il a noté que les relations bilatérales, qui s’étendent sur des décennies, reposent sur le respect mutuel et profitent aux deux parties.

Il a en outre souligné l’importance de l’accord de partenariat UE-Jordanie, qui est en place depuis plus de 20 ans, notant qu’il figure parmi les accords les plus avancés de ce type et comprend un accord de libre-échange. Les deux parties cherchent régulièrement à mettre à jour et à renforcer cette relation tous les quatre à cinq ans. Il a cité l’exemple le plus récent, à savoir la réunion du Conseil de partenariat UE-Jordanie du 15 juillet 2023, au cours de laquelle le ministre des affaires étrangères Ayman Safadi, au nom du gouvernement jordanien, a officiellement demandé le passage à un nouveau partenariat stratégique global avec l’UE.

Au cours des six derniers mois, les deux parties ont beaucoup travaillé pour redéfinir les priorités et les objectifs, aboutissant à la signature d’un accord de partenariat stratégique global le 29 janvier sous le patronage de Sa Majesté le Roi Abdullah II, a déclaré Chatzisavas. L’accord s’articule autour de cinq piliers: politique, sécurité, investissement, développement humain et migration.