La coopération entre l’UE et ses voisins du Sud dans le domaine de l’application de la loi s’est intensifiée ces dernières années. Pourtant, elle continue de se heurter à de nombreux obstacles. À quelques exceptions près, l’UE semble être du côté de la demande, proposant des cadres de coopération qui échouent souvent à susciter l’intérêt de ses partenaires du voisinage méridional.
Ces derniers sont souvent réticents à s’engager dans une coopération considérée comme très exigeante (par exemple, le respect de la réglementation européenne sur la protection des données), non réciproque ou peu opérationnelle, et l’UE ne dispose pas des compétences nécessaires pour être considérée comme l’interlocuteur principal. Les pays du voisinage méridional seraient plutôt tentés de donner la priorité à leur coopération avec les États membres et de poursuivre la coopération dans ces domaines dans le cadre de leurs relations bilatérales plus générales et transactionnelles avec les États membres.
Cette dynamique s’applique, à des degrés divers, à la coopération en matière de réadmission (des migrants en situation irrégulière résidant dans les États membres de l’UE), à la lutte contre le terrorisme et à la coopération policière en général (coopération avec Europol).
Le groupe d’étude conjoint pourrait dès lors se concentrer sur :
Les groupes d’étude conjoints EuroMeSCo 2022 seront composés de quatre auteurs, dont un coordinateur, qui produiront conjointement une étude politique sur une période de 6 à 7 mois. Les chercheurs intéressés peuvent poser leur candidature en tant qu’auteur ou en tant qu’auteur et coordinateur pour chaque groupe d’étude conjoint. Dans les deux cas, ils devront remplir le formulaire en ligne et soumettre leur candidature avant le 18 mai (inclus).
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