Qu’est-ce qui conduit les jeunes à l’extrémisme violent ? Quelles sont les principales lacunes en matière de recherche sur cette question ?
Une table ronde réunissant des intervenants de Belgique, d’Égypte, de Tunisie et du Kosovo a abordé cette question hier à Barcelone, en Espagne.
Cet événement a marqué le lancement du projet CONNEKT, financé par l’UE et piloté par l’IEMed, qui vise à répertorier les facteurs menant à la radicalisation chez les jeunes afin d’améliorer la prévention. Axé sur les jeunes de 12 à 30 ans de la région MENA et des Balkans, Connekt (Contextes d’extrémisme dans les sociétés de la région MENA et des Balkans) analysera sept facteurs potentiels de radicalisation (religion, numérisation, privation économique, inégalités territoriales, dynamiques transnationales, exigences sociopolitiques et possibilités d’éducation, de culture et de loisirs) à trois niveaux (transnational, communautaire et individuel) afin de déterminer les liens qui les unissent et leur signification particulière.

Grâce à une équipe interdisciplinaire composée de 14 partenaires de la région, une méthodologie innovante sera appliquée. Outre les universités et les groupes de réflexion, elle associera les acteurs de la société civile et les autorités locales afin de recommander, sur la base des résultats de la recherche empirique, des outils et des mesures de prévention de l’extrémisme violent qui pourront être appliqués à la fois aux pays étudiés et à l’Union européenne.   

Le projet Connekt est financé par le programme de recherche et d’innovation Horizon 2020 de l’Union européenne.

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