À l’occasion de la Journée internationale des hommes 2025, EUPOL COPPS a organisé, le 19 novembre à son siège de Ramallah, une table ronde intitulée « Soutenir les hommes et les garçons. Construire des communautés plus sûres et plus fortes ». Cet événement a porté sur l’importance de la contribution des hommes et des garçons à la consolidation de la paix en Palestine et au-delà, et a abordé des sujets tels que le rôle des garçons et des hommes dans la paix, la sécurité et la justice, la police de proximité comme outil de renforcement de la confiance et la nécessité de repenser l’engagement des jeunes comme source de résilience plutôt que de risque.

Des représentants palestiniens d’organisations de la société civile, dont « Reform » et « Sharek », des officiers supérieurs de police de la police de proximité et de l’administration des médias, ainsi que des membres du personnel d’EUPOL COPPS ont participé aux discussions. Les participants ont souligné l’importance de prévenir la violence et de renforcer la confiance en créant de véritables liens entre les jeunes, les communautés locales et les forces de l’ordre. Interrogé sur la manière dont les jeunes hommes palestiniens peuvent jouer un rôle plus actif dans la promotion de la paix, de la sécurité et de la justice grâce à leur engagement auprès des forces de police et du système judiciaire, un représentant de la Police civile palestinienne a détaillé les actions de sensibilisation et de formation menées au niveau des conseils communautaires locaux, ainsi que les campagnes de sensibilisation destinées aux jeunes dans les écoles et les universités, notamment sur la lutte contre le trafic de stupéfiants et la cybercriminalité. Ces actions sont principalement menées via les réseaux sociaux.

Karin Limdal, cheffe de mission d’EUPOL COPPS, qui a ouvert la table ronde, a invité certains membres de la mission à partager leur expérience sur la manière de gérer les situations qui polarisent les jeunes dans leurs pays respectifs. Des exemples espagnols ont été présentés, illustrant des situations influencées par le chômage, la cybercriminalité et le trafic de stupéfiants, et la manière dont la police espagnole intervient dans les écoles et les universités. Un autre exemple, venu de France, portait sur la question des violences conjugales.