Le Groupe international de soutien au Liban (GISL) s’est réuni à Beyrouth le 11 mars 2021 pour faire le point sur la situation dans le pays, plus de sept mois après la tragique explosion survenue dans le port de Beyrouth. 

Le GISL a souligné que la crise socio-économique s’accélère, exacerbée par la pandémie de COVID-19. Il a en outre fait part de ses inquiétudes concernant l’augmentation des tensions dans le pays, notamment les récentes manifestations. Le groupe a ainsi appelé à ce que ces manifestations demeurent pacifiques et à ce que les droits de l’homme soient protégés. Il a également demandé que les responsabilités soient pleinement établies et que la justice soit rendue, par le biais d’enquêtes crédibles, transparentes et rapides, concernant l’explosion au port de Beyrouth et l’assassinat de Lokman Slim.

Dans ce contexte, le GISL a rappelé avec consternation que sept mois se sont écoulés depuis la démission du gouvernement, empêchant ainsi le Liban de faire face à ses difficultés politiques, sociales, financières, économiques et institutionnelles profondes et de plus en plus complexes et de répondre aux besoins et aspirations légitimes de la population libanaise. Il a réitéré son appel urgent aux dirigeants libanais à former sans délai un gouvernement doté des pleins pouvoirs et capable de répondre aux besoins urgents du pays et de mettre en place des réformes essentielles.

Enfin, le GISL a réaffirmé son soutien ferme et constant au Liban et au peuple libanais.

Le Groupe de soutien international réunit les Nations Unies et les gouvernements de l’Allemagne, de la Chine, des États-Unis, de la Fédération de Russie, de la France, de l’Italie et du Royaume-Uni, ainsi que l’Union européenne et la Ligue arabe.  Il a été lancé en 2013 pour contribuer à mobiliser le soutien et l’assistance en faveur de la stabilité, de la souveraineté et des institutions étatiques du Liban, et pour promouvoir spécifiquement l’aide en faveur de l’armée libanaise, des réfugiés syriens au Liban et des communautés d’accueil, ainsi que l’appui aux programmes gouvernementaux et aux services publics touchés par la crise syrienne.

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Communiqué de presse

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