Face à l’escalade continue de la violence en Libye, l’Union européenne renouvelle son appel en faveur d’une trêve, ainsi que l’avaient fait les Nations unies à la veille du Ramadan, avec l’appui de l’Union européenne.

L’Union européenne exige que toutes les parties agissent de manière responsable et cessent immédiatement leurs combats sur l’ensemble du territoire libyen, qui touchent avant tout les civils, y compris des migrants, et les mettent encore plus en danger. Elle demande instamment à toutes les parties qui se sont engagées à instaurer une trêve et un cessez-le-feu négocié à honorer les engagements pris. L’UE rappelle par ailleurs aux parties qu’elles doivent respecter le droit international, y compris le droit international humanitaire, et que ceux qui le violent auront à répondre de leurs actes.

L’Union européenne engage toutes les parties à protéger les civils, y compris les migrants et les réfugiés, en permettant que l’aide et les services humanitaires puissent être fournis en toute sécurité, rapidement et sans entraves à toutes les personnes touchées, et en facilitant ce processus.

L’Union européenne reste déterminée à voir l’embargo sur les armes imposé par les Nations unies à la Libye pleinement respecté. Elle rappelle que l’opération EUNAVFOR Med Irini, approuvée par le Conseil le 31 mars, vise à mettre en œuvre l’embargo sur les armes imposé par Nations unies conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies, à l’aide de moyens navals, aériens et satellitaires. (..)

L’Union européenne demande à toutes les parties au conflit en Libye de coopérer sans plus attendre, en vue d’appliquer un cessez-le-feu durable confirmant dès que possible leur accord sur le projet examiné lors de la réunion de la Commission militaire mixte qui s’est tenue à Genève le 23 février 2020, dans le cadre de cette Commission.

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Texte intégral de la déclaration