Tôt ce matin, les troupes russes ont envahi l’Ukraine, un pays libre et souverain. Une fois de plus, au centre de l’Europe, des femmes, des hommes et des enfants innocents meurent ou craignent pour leur vie. Nous condamnons cette attaque barbare et les arguments cyniques invoqués pour la justifier.
C’est le président Poutine qui ramène la guerre en Europe. En ces heures sombres, l’Union européenne et sa population se tiennent aux côtés de l’Ukraine et de sa population. Nous sommes confrontés à un acte d’agression sans précédent de la part des dirigeants russes contre un pays souverain et indépendant. La cible de la Russie n’est pas seulement le Donbass, pas seulement l’Ukraine, sa cible est la stabilité en Europe et l’ensemble de l’ordre de paix international. Et nous demanderons au président Poutine de rendre des comptes pour cela.
Dans le courant de la journée, nous soumettrons un ensemble de sanctions massives et ciblées à l’approbation des dirigeants européens. Au moyen de ce train de mesures, nous ciblerons des secteurs stratégiques de l’économie russe, en interdisant à la Russie l’accès à des technologies et des marchés essentiels pour la Russie. Nous affaiblirons la base économique de la Russie et sa capacité de modernisation. Et, en outre, nous allons geler les avoirs russes dans l’Union européenne et mettre un terme à l’accès des banques russes aux marchés financiers européens. Comme pour le premier train de sanctions, nous sommes étroitement alignés sur nos partenaires et alliés – les États-Unis, le Royaume‑Uni, le Canada, mais aussi, par exemple, le Japon et l’Australie. Ces sanctions ont pour but de prélever un lourd tribut sur les intérêts du Kremlin et sur sa capacité à financer la guerre.
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