Soucieuse de promouvoir l’accès à l’enseignement supérieur et de favoriser l’harmonie sociale, l’Union européenne a dévoilé son projet de bourses d’études (BEUrs) en Turquie. Cette initiative a été lancée par le bureau du CIDPM (Centre international pour le développement des politiques migratoires) en Turquie, en collaboration avec les universités d’Ankara et de Hasan Kalyoncu ainsi qu’avec l’Union des municipalités de Marmara, en tant que membres du consortium codemandeurs, et couvre différentes régions de Turquie. L’initiative bénéficiera aux étudiants syriens sous protection temporaire, aux étudiants sous protection internationale, ainsi qu’aux étudiants de nationalité turque.

Afin de renforcer la cohésion et l’inclusion sociales en veillant à ce que les étudiants ne soient pas laissés de côté dans leurs études supérieures, le projet vise essentiellement à offrir à des étudiants qui commencent ou poursuivent leurs études de premier ou de deuxième cycle des bourses et des possibilités pour développer leurs compétences.

Ce projet de trois ans, mis en œuvre du 1^er janvier 2023 à décembre 2025, devrait créer des synergies entre des universités, des municipalités, des institutions gouvernementales et des organisations internationales et nationales. Ces partenariats stratégiques joueront un rôle essentiel dans le renforcement des compétences des étudiants et favoriseront leur intégration dans l’enseignement supérieur ainsi que la cohésion sociale et les possibilités d’emploi.

Seuls les étudiants résidant dans 23 provinces de la Turquie pourront poser leur candidature aux bourses de l’Union européenne, qui seront attribuées pour couvrir les frais d’inscription à l’université ou pour servir d’argent de poche. Ces provinces sont Ankara, Adana, Bursa, Diyarbakir, Elazig, Erzurum, Karabuk, Kayseri, Konya, Eskisehir, Gaziantep, Hatay, Istanbul, Izmir, Kahramanmaras, Kilis, Malatya, Mardin, Mersin, Trabzon, Samsun, Sanliurfa et Van.