Je vous remercie toutes et tous de votre présence à notre réunion habituelle du Comité de liaison ad hoc organisée lors de la semaine de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui se tient ici au même titre que celle de printemps, à Bruxelles.
[…] À moins que quelque chose ne se produise dans les cinq prochaines semaines, ce dont je me réjouirais évidemment, cela ne s’est pas encore produit, mais je reste convaincu qu’une solution fondée sur deux États est encore possible et nous savons, autour de cette table, ce dont nous aurions besoin pour y arriver.

Je suis fière que nous, Européens, n’ayons jamais perdu le cap. Nous avons toujours œuvré pour sauvegarder et favoriser une solution négociée à deux États pour Israël et la Palestine. Il s’agit d’une position de principe et pragmatique. C’est une question de justice et de réalisme.

La solution à deux États est une question de démocratie : c’est le seul moyen réaliste de faire en sorte que tant les Israéliens que les Palestiniens puissent réaliser leurs aspirations nationales à l’autodétermination et à la souveraineté.

[…]

Dans ce contexte, permettez-moi de répéter une fois de plus que nous attendons des deux parties qu’elles agissent conformément au droit international et que les modifications aux frontières ne peuvent être décidées que dans le cadre de négociations directes entre elles, sur la base des frontières existant avant 1967.
[…]
Mais je demeure optimiste. La solution à deux États est menacée, mais elle reste possible. En fin de compte, il s’agit avant tout d’une question de volonté politique de la part des deux parties et de leurs partenaires internationaux. Nous devons préserver et protéger le processus d’Oslo et la solution à deux États.

Je vous remercie.

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