La récente escalade en Libye a éclaté à un moment où la possibilité d’une paix devenait réalité. La LNA [Armée nationale libyenne], dirigée par le général [Khalifa] Haftar, a attaqué Tripoli au moment même où le Secrétaire général de l’ONU [António] Guterres se trouvait dans le pays, et à la veille de la Conférence nationale, une conférence qui peut encore marquer un nouveau départ pour la Libye.
L’Union européenne travaille depuis près d’un an, en étroite collaboration avec les Nations Unies et l’envoyé spécial [de l’ONU] [Ghassan Salamé], à préparer le terrain pour une conférence nationale libyenne dirigée et assumée par la Libye qui contribuerait à la tenue d’élections dans les conditions légales et constitutionnelles propices.
La Conférence nationale représente encore l’espoir d’un pays entier.
Cela confirme ce que nous avons toujours su en Europe et dans la communauté internationale, du moins ces dernières années : il n’y a pas et il ne peut y avoir de solution militaire au conflit libyen. Si la guerre continue, elle ne fera qu’aggraver les souffrances. Si une personne continue de chercher la victoire militaire, tout le monde perdra.
Pour conclure, permettez-moi de réaffirmer très clairement qu’un retour rapide à la table des négociations est essentiel et reste possible.
Les corridors humanitaires et le respect du droit international humanitaire, le cessez-le-feu négocié par l’ONU, ainsi que le retour à la table des négociations et la tenue de la Conférence nationale avec la pleine participation du peuple libyen.
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