Nous vivons à une époque de surabondance d’informations, de déchets sur le web, dans nos cerveaux, de déchets dans la nature, de déchets omniprésents, de pollution, et nous manquons de sagesse et de courage pour utiliser nos connaissances et agir davantage, et non moins, notamment pour préserver notre force d’interconnexion. Je demande à chacun, à titre personnel, y compris à moi-même bien sûr, ce que nous faisons au quotidien pour préserver nos océans.

Au sein de notre délégation auprès de l’UE, nous avons un Comité Vert qui nous rappelle comment réduire notre impact environnemental, par exemple en s’attaquant au problème du plastique à usage unique. Il explique notamment pourquoi le plastique à usage unique est un problème. Les plastiques à usage unique, tels que les sacs, les gobelets et les bouteilles d’eau en plastique, constituent une préoccupation environnementale majeure. Ils mettent des siècles à se décomposer, polluant nos terres et nos océans et présentant de graves risques pour la santé humaine. Ce problème est particulièrement pertinent pour l’Égypte, qui contribue largement à la pollution plastique mondiale et affecte gravement le Nil et la mer Méditerranée. Chaque jour, au bureau, notre consommation d’emballages alimentaires à usage unique, de gobelets et de bouteilles en plastique aggrave ce défi. Cependant, de petits changements dans nos habitudes peuvent faire toute la différence.

Au sein de l’UE, nous examinons le cycle complet de la triple crise planétaire que sont le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversité, non seulement sous l’angle de la qualité de vie, mais aussi en termes de compétitivité, de résilience ou de sécurité maritime. Nous disposons d’un Pacte européen pour les océans ambitieux, global et tourné vers l’avenir, qui prévoit des actions concrètes visant à préserver les océans à l’échelle mondiale : protection de la vie marine, renforcement de l’économie bleue, soutien aux communautés côtières.

Chacun d’entre vous peut décider de son rôle dans la préservation de la nature, de nos océans et de notre biodiversité : parlez du problème, mobilisez les citoyens et tentez d’élaborer des politiques que les responsables politiques pourront appliquer. La législation européenne visant à réduire la pollution plastique n’est pas tombée du ciel. Nombreux sont ceux qui soutiennent cette législation et savent pourquoi l’utilisation des microplastiques doit être réduite. En Égypte, en tant qu’Union européenne, nous travaillons beaucoup avec de nombreux partenaires sur la gestion des déchets, l’économie circulaire (EU GREEN, EPAP, GSI Green Sustainable Industry et bien d’autres), l’économie bleue (SwitchMed) et heureusement, nous avons un nouveau programme à venir dirigé par le ministère de l’Environnement sur la préservation de la mer, l’écotourisme et la pollution plastique).