« Je suis très heureuse que vous ayez décidé cette année de réunir toute la famille de la DG NEAR, y compris des collègues du siège et de nos 23 délégations réparties dans la région. Car aujourd’hui, plus que jamais, la DG NEAR est au cœur de la Commission européenne et de l’Union européenne.

Cela fait près de cinq ans que j’ai écrit dans les orientations politiques que je souhaitais redynamiser et réaffirmer le processus d’élargissement. Mais il y a cinq ans, personne n’aurait pu imaginer ce que l’histoire nous réservait.

Il y a d’abord eu la pandémie, avec la nécessité urgente de soutenir nos voisins et de leur montrer le sens de la solidarité européenne. Il y a eu ensuite l’invasion massive de l’Ukraine par la Russie. Ce fut un tournant décisif pour l’Europe, et ce pas seulement parce que Poutine a ramené la guerre sur notre continent.

[…]

Les derniers mois du mandat resteront difficiles. Aujourd’hui, je pense non seulement à nos voisins de l’Est, mais également au Moyen-Orient et à l’Afrique du Nord. Les ondes de choc de la guerre à Gaza se feront encore sentir dans la région et dans le monde entier. Notre premier devoir reste de répondre aux besoins humanitaires des Palestiniens et de travailler sur une perspective politique pour le jour d’après, de progresser vers une solution à deux États qui garantisse la paix et la sécurité pour les Israéliens comme pour les Palestiniens.

Parallèlement, nous devons également poursuivre le bon travail accompli ces dernières années pour renforcer notre coopération dans l’ensemble de la région. Par exemple, nous avons noué de nouveaux partenariats globaux avec la Tunisie et l’Égypte, et nous travaillons sur d’autres partenariats similaires dans la région. Nous appartenons à une région commune. Notre prospérité est liée à celle de nos voisins, à leurs emplois, à leur croissance, et à leurs transitions écologique et numérique. Notre avenir et celui de nos voisins ne font qu’un. »