Le Liban est actuellement en proie à la déforestation, à l’érosion des sols, à la désertification, à la pollution de l’air due aux gaz des pots d’échappement des voitures et à l’incinération de déchets industriels, à la pollution des eaux côtières par les eaux d’égout non traitées et aux marées noires.
En outre, en raison de la consommation irresponsable et de l’incapacité des autorités publiques à mettre en œuvre des politiques environnementales efficaces, la préservation de l’environnement est une question urgente et vitale dans nos sociétés.
Cependant, les efforts pour sensibiliser les gens et les motiver à participer à ces questions sont encore limités. Pour approfondir l’analyse de cette question, l’association Donia pour le développement durable a réalisé un diagnostic sur le rôle des femmes dans la préservation de l’environnement et des ressources naturelles dans les municipalités d’El Mina, d’El Qalamoun, de Beddawi et de Wadi El Nahla, dans le district de Tripoli. Le diagnostic a impliqué des comités environnementaux et sociaux des municipalités cibles, des associations sociales, caritatives et éducatives (le Comité des ingénieurs de l’environnement) et plusieurs universités et médias (radio et télévision).
Cette initiative fait partie des projets de terrain développés par les pôles locaux d’acteurs de l’égalité femmes-hommes© mis en place par la Fondation des femmes de l’Euro-Méditerranée (FFEM) depuis 2015. Il s’inscrit dans le projet « Renforcer les capacités des acteurs de l’égalité » financé par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) et coordonné par l’Institut européen de la Méditerranée (IEMed). Cette action s’inscrit aussi dans le cadre du projet « Développer l’autonomie des femmes », labellisé par l’Union pour la Méditerranée (UpM).
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