Les rapports de police constituent le fondement de la chaîne de justice pénale. Ils facilitent le travail des enquêteurs, des procureurs et des avocats, et influencent les verdicts. Pour les personnes vulnérables, notamment les victimes de violences conjugales ou sexistes, un rapport mal rédigé peut avoir un impact négatif sur la justice. La police civile palestinienne accorde une plus grande importance à la qualité des rapports de police, notamment lorsqu’il s’agit de victimes vulnérables souvent confrontées à des difficultés complexes au sein du système judiciaire.

Afin de renforcer les compétences des policiers palestiniens du Département de la protection de la famille et des mineurs (FJPD), et plus particulièrement des nouvelles recrues, les conseillers à la protection de la famille et des mineurs d’EUPOL COPPS ont organisé deux sessions pour près de 20 policiers cette semaine à Ramallah et Bethléem. Les deux conseillers suédois ont souligné les graves conséquences des déclarations vagues, des jugements de valeur ou des omissions critiques dans les rapports de police, autant de facteurs susceptibles d’être exploités devant les tribunaux et de fragiliser la cause de la victime.

À la fin de cette formation, les participants avaient développé une compréhension claire de l’objectif et de l’importance des rapports de police; identifié les éléments clés d’un rapport bien rédigé et ce qui devrait y figurer et adopté les principes d’une rédaction claire, objective et concise.