L’Union européenne demande instamment à Israël de mettre fin immédiatement à son opération militaire à Rafah. Cette opération perturbe davantage la distribution de l’aide humanitaire à Gaza et se traduit par une augmentation des déplacements internes, de l’exposition à la famine et des souffrances humaines.
Plus d’un million de civils se sont réfugiés à Rafah et dans ses environs et ils ont reçu l’ordre d’évacuer vers des zones qui, selon les Nations Unies, ne peuvent être considérées comme sûres. Bien que l’UE reconnaisse le droit d’Israël de se défendre, le pays doit le faire dans le respect du droit international humanitaire et doit assurer la sécurité des civils.
L’Union européenne demande à Israël de s’abstenir d’aggraver davantage la situation humanitaire déjà désastreuse à Gaza et de rouvrir le point de passage de Rafah. Si Israël poursuit son opération militaire à Rafah, cela créera inévitablement de fortes tensions dans les relations de l’UE avec Israël.
En vertu du droit international humanitaire, Israël doit permettre et faciliter le passage sans entrave de l’aide humanitaire aux civils. La Cour internationale de Justice l’a clairement indiqué dans ses ordonnances du 26 janvier et du 28 mars. À cet égard, l’Union européenne condamne également l’attaque du Hamas contre le point de passage de Kerem Shalom, qui a encore entravé l’acheminement de l’aide humanitaire.