La crise à Gaza a atteint un nouveau point de rupture. L’acheminement d’une aide humanitaire importante à l’intérieur de Gaza est devenu presque impossible et le tissu même de la société civile est en train de s’effilocher. Les civils affamés ont recours à des moyens désespérés pour accéder à l’aide limitée qui leur parvient.
En raison des opérations militaires en cours et de l’effondrement de l’ordre public à Gaza, nos partenaires sont contraints d’opérer dans un environnement dangereux inacceptable. L’annonce de « pauses tactiques » temporaires pour l’acheminement de l’aide humanitaire n’a pas permis d’améliorer l’environnement sécuritaire des acteurs humanitaires sur le terrain.
Les dernières nouvelles des organisations humanitaires qui tentent d’apporter une aide essentielle sont très préoccupantes. Les opérations risquent d’être interrompues si aucune mesure n’est prise.
Nous appelons une nouvelle fois toutes les parties impliquées dans le conflit à respecter leurs responsabilités juridiques internationales : protéger les civils, garantir leur accès aux services de base, mettre en place un environnement sûr pour les opérations humanitaires et accorder un accès humanitaire sans entrave. Nous demandons également la libération immédiate et inconditionnelle des otages.