L’UE se félicite de l’annonce d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Liban, et salue les efforts de médiation entrepris par la France et les États-Unis, qui ont rendu cet accord possible. Il s’agit d’une avancée importante que l’UE et ses États membres n’ont cessé de réclamer tout au long de cette année.

Il est désormais essentiel que le cessez-le-feu tienne comme convenu, afin de garantir la sécurité des personnes tant au Liban qu’en Israël et de permettre aux personnes déplacées de part et d’autre de la frontière de rentrer chez elles.

Cela requiert avant tout l’engagement des deux parties : la souveraineté à la fois du Liban et d’Israël doit être pleinement respectée et toutes les attaques transfrontalières doivent cesser. L’UE invite toutes les parties prenantes régionales et internationales à s’engager activement en faveur du cessez-le-feu afin qu’il devienne une contribution permanente à la paix et à la stabilité régionales.

L’UE et ses États membres sont déterminés à mobiliser un large éventail d’instruments de l’UE, y compris la facilité européenne pour la paix, afin de soutenir les Forces armées libanaises et la FINUL de sorte que la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies puisse être effectivement et pleinement mise en œuvre sur le terrain. L’UE poursuivra également son aide humanitaire et s’engagera dans le redressement et la reconstruction rapides après le conflit afin de soutenir la population libanaise touchée par le conflit, y compris les innombrables personnes déplacées à l’intérieur du pays. L’UE est particulièrement déterminée à soutenir davantage les efforts déployés par l’État libanais en matière de souveraineté et de renforcement de l’État.

Les responsables politiques libanais ont l’occasion – et l’immense responsabilité – de mettre rapidement de côté leurs divergences et de trouver un moyen de sortir de l’impasse politique et économique qui n’a que trop duré, de sorte que tous les Libanais partagent le même avenir national dans le cadre d’un destin commun, pacifique et prospère. Ils doivent à présent aller de l’avant avec l’élection rapide d’un président, après deux ans de vacance, pour commencer à reconstruire un État libanais fort et souverain.