« Il y a 77 ans, le monde s’est uni pour signer la Charte des Nations Unies et “préserver les générations futures du fléau de la guerre”. Aujourd’hui, alors que le monde se trouve confronté à l’un des plus grands défis posés à l’architecture mondiale de la paix – la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine – la Charte des Nations Unies est plus importante que jamais.

À l’occasion de la Journée internationale du multilatéralisme et de la diplomatie au service de la paix , nous – l’Union européenne – réaffirmons notre attachement indéfectible au multilatéralisme fondé sur des règles et à la gouvernance mondiale.  Aux côtés de nos partenaires, nous continuerons à œuvrer pour faire du monde un lieu de vie plus sûr, en défendant la démocratie et l’universalité des droits de l’homme pour tous et en promouvant la paix et la sécurité mondiales. Les droits de l’homme s’appliquent à tous, partout.

Au moment même où le monde commençait à se relever des défis extraordinaires posés par la pandémie, l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie l’a précipité dans une période encore plus incertaine. Cette agression contre l’Ukraine n’est pas seulement une catastrophe humanitaire pour l’Ukraine et sa population, c’est aussi une violation flagrante du droit international.

[…] 

Nous saluons et appuyons les travaux menés actuellement pour enquêter sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité et en rassembler les preuves, notamment par le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale, la Commission d’enquête mandatée par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, la Mission de surveillance des droits de l’homme en Ukraine du HCDH et la mission d’experts de l’OSCE mandatée par les États participants de l’OSCE.

C’est par l’intermédiaire de ces instances multilatérales que le processus de responsabilisation et l’administration de la justice peuvent être assurés.

Ce sont les actions multilatérales qui nous permettront de rétablir la sécurité et de consolider une paix durable pour tous. Nous le devons aux victimes des conflits et à leurs familles, à nous-mêmes et aux générations de demain ».

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