La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) continue de soutenir la transition écologique de l’Égypte en accordant un prêt de premier rang garanti d’un montant maximal de 100 millions de dollars à Red Sea Wind Energy. Ce prêt permettra de financer le développement, la construction et l’exploitation d’un nouveau parc éolien terrestre de 500 mégawatts situé dans la région du golfe de Suez.

Le prêt est composé de deux tranches de 50 millions de dollars accordées par la BERD et le Fonds vert pour le climat (FVC) à Red Sea Wind Energy. Il est cofinancé par la Banque du Japon pour la coopération internationale et des banques commerciales privées assurées par Nippon Export and Investment Insurance et il s’agit du premier projet de la BERD à être cofinancé par ces institutions japonaises.

Red Sea Wind Energy est une société par actions constituée en Égypte et détenue par un consortium de promoteurs, dont Engie, Orascom Construction, Toyota Tsusho Corporation et Eurus Energy.

Le nouveau parc éolien, qui sera le troisième parc privé d’Égypte, devrait être le plus grand d’Afrique. Il permettra de réduire les émissions de CO₂ d’environ un million de tonnes par an, ce qui équivaut à retirer de la circulation près de 217 000 voitures. L’énergie produite sera vendue à la société Egyptian Electricity Transmission Company (EETC) sur une période de 25 ans.

Ce parc éolien est l’un des premiers à être construits dans le cadre du pilier Énergie de la Plate-forme nationale égyptienne pour le programme consacré au lien eau-alimentation-énergie, qui a été lancé par le gouvernement égyptien lors de la COP27 avec de nombreuses institutions, dont la BERD en tant que principal partenaire de développement en ce qui concerne le pilier Énergie. Il s’agit de la première étape du développement d’une capacité de production d’énergies renouvelables supplémentaire de 10 GW entre 2023 et 2028. Le parc aidera également le pays à atteindre son objectif en matière d’énergies renouvelables.