La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) investit dans le secteur maritime du Maroc en accordant un prêt d’un montant maximal de 690 millions de dirhams marocains (65 millions d’euros) à Marsa Maroc SA. Le prêt de la BERD financera l’expansion de la capacité des terminaux polyvalents opérés par la société dans les ports de Casablanca et de Jorf Lasfar, grâce à des travaux d’infrastructure visant à accroître leur capacité de manutention, ainsi que l’acquisition de grues hybrides et de grues électriques sur rails. Cette opération permettra l’expansion et l’optimisation opérationnelle de ces terminaux et renforcera la compétitivité de l’économie marocaine.
Ce financement bénéficiera d’une couverture du risque de première perte fournie par l’Union européenne par l’intermédiaire de son Fonds européen pour le développement durable Plus (FEDD+) au titre du programme pour la résilience des municipalités, des infrastructures et de l’industrie. La BERD soutiendra également la transformation numérique de Marsa Maroc au moyen d’activités de coopération technique financées par l’UE, notamment le développement et la mise en œuvre de solutions numériques de pointe au terminal polyvalent de Casablanca, ainsi que d’un programme de renforcement des compétences numériques répondant aux besoins spécifiques des hommes et des femmes qui sera mis en place en faveur des employés.
Marsa Maroc est le premier opérateur portuaire au Maroc. Il est coté à la bourse de Casablanca et exploite des terminaux et des quais dans 11 ports au Maroc et au Bénin. Le Groupe Marsa Maroc, qui comprend la société Marsa Maroc SA et ses filiales, est actif dans différents segments (conteneurs, vrac solide, marchandises diverses, vrac liquide, navires rouliers à passagers) et propose des services de marchandises ainsi que des services de transport maritime.
À ce jour, la BERD a investi près de 5 milliards d’euros dans 106 projets au Maroc. La Banque se concentre sur le soutien à l’énergie durable, le financement direct et indirect des entreprises privées, la réforme des infrastructures et le financement non souverain.