La présidente de la Fondation Anna Lindh, Mme Elisabeth Guigou, a représenté la Fondation lors de la 4ème Conférence ministérielle sur le renforcement du rôle des femmes dans la société euro-méditerranéenne, qui s’est tenue en Égypte le 27 novembre 2017 sous la coprésidence de Mme Mariya Gabriel, Commissaire européenne à l’économie et à la société numériques, et de S. E. Mme Hala Latouf, Ministre du développement social du Royaume hachémite de Jordanie, en présence du Secrétaire général de l’UpM, S. E. M. Fathallah Sijilmassi, et animée par S. E. Mme Maya Morsy, Présidente du Conseil national des femmes de la République arabe d’Égypte.

Les ministres reconnaissent qu’en dépit de certaines évolutions positives concernant la participation des femmes à la prise de décisions sociales, économiques et politiques, des obstacles subsistent. Ils reconnaissent la nécessité d’encourager, par des mesures qualitatives et quantitatives, la participation des femmes à la vie publique et de renforcer leur rôle de leaders, ainsi que de promouvoir l’action des femmes en faveur du changement dans la région euro-méditerranéenne.

Dans la déclaration finale adoptée, les ministres ont appelé au renforcement de la coopération régionale, à la mise en place d’une méthodologie de travail inclusive et pragmatique, ainsi qu’à la promotion d’un plan d’action, en tenant compte de l’importance de l’éducation et de la formation professionnelle en tant que questions transversales, autour de quatre actions principales : accroître la participation des femmes à la vie publique et à la prise de décisions ; accroître la participation économique des femmes ; lutter contre toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles ; lutter contre les normes culturelles et sociales et éliminer les stéréotypes sexistes, en particulier dans l’éducation et les médias et par l’intermédiaire de ceux-ci.

La Présidente Guigou a souligné que « la véritable parité entre hommes et femmes est essentielle pour le développement économique et social, pour la paix, pour l’harmonie sociale et culturelle et pour la lutte contre la radicalisation ». Elle a déclaré : « Il est nécessaire que les femmes, mais aussi les hommes, progressent dans cette prise de conscience » ; tout en ajoutant que « la prise de conscience est le premier pas vers le changement, mais elle doit aller de pair avec une action ».

La Fondation Anna Lindh pour le dialogue interculturel favorise la connaissance, le respect mutuel et le dialogue interculturel entre les populations de la région euro-méditerranéenne, au travers d’un réseau de plus de 3.000 organisations de la société civile dans 43 pays. Son budget est co-financé par l’UE (10 millions d’euros) et les États membres de l’UE (6 millions d’euros).

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Communiqué de presse

Fondation Anna Lindh – site internet