Le Haut représentant / Vice-président de la Commission européenne, Joseph Borrell, a écrit dans un blog: ” La COVID-19 va remodeler notre monde. Nous ne savons pas encore quand la crise prendra fin. Il ne fait toutefois aucun doute que, lorsqu’elle s’achèvera, notre monde sera très différent. L’ampleur du changement dépendra des choix que nous faisons aujourd’hui.
La crise provoquée par la COVID-19 n’est pas une guerre, mais elle y ressemble en ce sens qu’elle nécessite la mobilisation et l’affectation de ressources à des niveaux sans précédent. La solidarité entre les pays et la volonté de faire des sacrifices pour le bien commun sont déterminantes. Ce n’est qu’en conjuguant nos efforts et en coopérant par-delà les frontières que nous pourrons vaincre le virus et en limiter les conséquences – et l’UE a un rôle central à jouer. Telle a été la position claire et unie des ministres des affaires étrangères de l’UE lorsque nous avons débattu de la crise le 23 mars par liaison vidéo. “
[…] ” L’idée que l’Europe doit retenir est la suivante: nous pouvons être certains que les perceptions changeront de nouveau à mesure que l’épidémie et notre réaction en réponse à celle-ci évolueront. Nous devons toutefois être conscients qu’il existe une composante géopolitique caractérisée notamment par une lutte d’influence menée au moyen du façonnage d’image et de la “politique de la générosité”. Armés de faits, nous devons défendre l’Europe contre ses détracteurs. “
[…] ” En outre, le rôle de l’UE comporte une dimension extérieure importante. Nous assistons les États membres dans les efforts diplomatiques qu’ils déploient, en aidant à rapatrier les Européens bloqués à l’étranger. Par exemple, la semaine dernière, les efforts conjoints déployés au Maroc ont permis le rapatriement d’environ 30 000 citoyens de l’UE. Cela montre qu’ensemble, nous pouvons obtenir des résultats. “
Pour en savoir plus
La pandémie de coronavirus et le nouveau monde qu’elle crée (Texte complet)