Les dirigeants européens se sont réunis hier pour que le Conseil européen fixe les priorités de l’agenda politique de l’Union. L’un des principaux sujets débattus était la migration.
Le Conseil européen a demandé que de nouvelles mesures soient prises pour endiguer les migrations illégales et empêcher que ne se reproduisent les flux incontrôlés de 2015. « Le Conseil européen rappelle qu’une politique migratoire européenne qui fonctionne passe nécessairement par une approche globale en matière de migrations qui associe un contrôle véritablement effectif des frontières extérieures de l’UE, une action extérieure accrue et les aspects intérieurs, conformément à nos principes et valeurs », indique le document final.
En ce qui concerne la route de la Méditerranée centrale, les dirigeants de l’UE ont convenu :
Les dirigeants de l’UE ont convenu de soutenir les efforts visant à prévenir la migration illégale en Méditerranée occidentale, où les arrivées irrégulières sont en hausse. Il s’agit notamment des efforts des États membres ainsi que des pays d’origine et de transit, en particulier le Maroc.
Les dirigeants de l’UE ont également soutenu le développement d’un concept de plateformes régionales de débarquement pour les personnes secourues en mer dans le cadre d’opérations de recherche et de sauvetage. Ces plateformes, suggérées par le HCR et l’OIM, devraient permettre de distinguer, rapidement et en toute sécurité, les migrants économiques des personnes ayant besoin d’une protection internationale.
Le Conseil européen convient de lancer la deuxième tranche de la facilité en faveur des réfugiés en Turquie et, dans le même temps, de transférer 500 millions d’euros de la réserve du 11e FED vers le fonds fiduciaire de l’UE pour l’Afrique. En outre, les dirigeants ont demandé qu’un nouveau mécanisme consacré à la dimension extérieure de la gestion des migrations soit inclus dans le prochain budget à long terme (CFP) de l’UE.
Pour en savoir plus
Réunion du Conseil de l’Europe (28/06/2018) – conclusions
Réforme des règles européennes en matière de droit d’asile