L’EUNAVFORMED Irini envisage la possibilité de former la marine et les garde-côtes libyens

Septembre 7, 2020
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Lors de sa visite dans les Pouilles, l’amiral Agostini, commandant de l’opération EUNAVFORMED, a évoqué la possibilité offerte par la marine italienne de former la marine et les garde-côtes libyens. Cette tâche de l’opération Irini est en attente de la décision politique de l’homologue libyen quant à un accord spécifique.

À l’instar de l’EUNAVFORMED opération Sophia, l’objectif poursuivi est non seulement de renforcer les capacités maritimes de la marine et des garde-côtes libyens afin de pouvoir garantir la sécurité dans la zone d’opération concernée en mer, mais aussi de sauver des vies humaines en accordant une attention particulière aux questions de genre et aux droits de l’homme. L’opération Sophia a permis de former avec succès environ 500 officiers, sous-officiers et marins libyens.

Au cours de ces quatre mois d’opération, l’EUNAVFORMED Irini a patrouillé en Méditerranée centrale et a procédé à plus de 600 arraisonnements et neuf approches amicales (visites à bord de navires marchands). Elle a non seulement contrôlé des navires suspects en mer dans plus de dix ports et points de débarquement, mais elle a également constaté – en surveillant 25 aéroports et pistes d’atterrissage – plus de 80 vols militaires ou d’éventuels chargements aériens à caractère militaire faisant l’aller-retour avec la Libye. L’opération Irini a apporté sa contribution à l’embargo sur les armes imposé par les Nations Unies en présentant 14 rapports spéciaux au groupe d’experts des Nations Unies concernant les deux parties au conflit en Libye. Elle a ainsi prouvé son impartialité.

L’opération Irini (du nom de la déesse grecque de la « paix ») a été planifiée dans un délai très court et lancée le 31 mars 2020, à la suite d’une décision du Conseil de l’Union européenne. La mission principale concerne la mise en œuvre de l’embargo sur les armes à destination de la Libye en vertu des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies. L’opération poursuit également des tâches secondaires, notamment la surveillance du trafic de pétrole en provenance de Libye, la participation à la lutte contre la traite des êtres humains et les activités de contrebande (par la surveillance aérienne) et la contribution à la formation des garde-côtes et de la marine libyens.

 

Pour en savoir plus

Communiqué de presse

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