Le bombardement de structures médicales en Libye, tel que celui de l’hôpital général Al Khadra de Tripoli mardi, qui a fait des blessés et porté atteinte à la capacité de fonctionnement de cet établissement, notamment de ses services de maternité et de soins intensifs, est inacceptable et doit cesser.
Cette attaque est d’autant plus déplorable que la Libye fait face à une situation difficile due à la crise du coronavirus et qu’elle devrait être unie pour contenir la propagation de l’épidémie. Toutes les parties devraient respecter leurs obligations au regard du droit humanitaire international et protéger les personnes les plus vulnérables ainsi que les professionnels de la santé et les infrastructures médicales essentielles.
Comme souligné dans la déclaration du haut représentant au nom de l’Union européenne le 27 mars dernier, nous demandons instamment à tous les acteurs libyens concernés de mettre fin immédiatement aux combats, de s’engager à mettre en place un cessez-le-feu total et de reprendre les négociations politiques pour trouver une solution politique à la crise en Libye.
L’Union européenne continuera à soutenir les efforts déployés par les Nations Unies pour mettre en œuvre les conclusions de Berlin et à aider les Libyens à trouver des moyens de retour à la stabilité et à la paix.
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