L’UE a réitéré une position commune sur la Syrie, et en particulier sur l’utilisation d’armes chimiques, lors du Conseil « Affaires étrangères » qui s’est déroulé lundi à Luxembourg. Les 28 ministres des affaires étrangères ont exprimé le souhait ferme et sans équivoque de profiter de la deuxième conférence de Bruxelles sur le thème « Soutenir l’avenir de la Syrie et de la région » pour relancer, de concert avec l’ONU, le processus politique visant à résoudre la crise syrienne.
« Nous avons toujours insisté pour que les pourparlers de Genève soient accompagnés de mesures très concrètes », a déclaré la Haute représentante Federica Mogherini lors du Conseil des affaires étrangères tenu à Luxembourg, lundi, où la Syrie figurait en tête de l’ordre du jour des 28 ministres des affaires étrangères de l’UE.
« Nous nous sommes efforcés d’unir l’opposition, de préparer leur délégation aux négociations et aux pourparlers. Nous avons toujours travaillé avec les organisations de la société civile, les femmes », a-t-elle ajouté, soulignant que l’opposition est aujourd’hui non seulement prête, mais aussi disposée à négocier.
« S’il y a un espoir pour la Syrie, c’est le fait que le peuple syrien en a assez des conflits et de la guerre, qui pourrait donner l’impulsion nécessaire pour mener des négociations sérieuses ».
La Haute représentante a souligné que ni les escalades militaires, ni le processus d’Astana et les zones de désescalade n’ont mis fin à la guerre.
« Il ne peut y avoir de solution militaire au conflit syrien. Malgré cela, depuis l’année dernière, le régime syrien, soutenu par ses alliés, la Russie et l’Iran, a intensifié ses opérations militaires sans tenir compte des pertes civiles », ont fait écho les 28 ministres des affaires étrangères de l’UE dans les conclusions du Conseil adoptées sur la Syrie.
Pour en savoir plus
Délégation de l’UE en Syrie – Site internet