Les bourses d’études financées par l’UE aident les jeunes réfugiés syriens confrontés à des conditions de vie difficiles à poursuivre leur formation, acquérir des compétences professionnelles et devenir autonomes. Mais grâce au 1,9 milliard d’euros mis à disposition par le fonds fiduciaire régional de l’UE en réponse à la crise syrienne (EU Regional Trust Fund in Response to the Syrian Crisis) pour financer leurs projets, ces jeunes gens peuvent faire une demande de bourse et envisager un avenir meilleur.

Voici un aperçu des initiatives mises en œuvre et des jeunes Syriens qui en ont bénéficié :

– Maram Malsi, arrivée à Amman, la capitale jordanienne, en 2011, a pu entreprendre des études en science de laboratoire médical grâce au programme EDU-SYRIA. L’enveloppe de 17,6 millions d’euros du projet, qui a également bénéficié d’un financement de l’Instrument européen de voisinage et d’un soutien du fonds fiduciaire régional de l’UE en réponse à la crise syrienne, va permettre aux réfugiés syriens vivant en Jordanie d’accéder au système d’enseignement supérieur du pays. L’objectif est de les soutenir dans leurs efforts pour trouver un emploi et disposer de moyens de subsistance stables grâce à leurs connaissances et à leur savoir-faire.

– Rasha Rifaai, qui a fui au Liban en 2014 après avoir terminé ses études secondaires, a pu poursuivre des études en éducation préscolaire grâce au projet SPARK. L’initiative de 18,5 millions d’euros du fonds fiduciaire régional de l’UE, qui compte quelque 2 484 bénéficiaires, permet aux réfugiés et à la jeunesse locale défavorisée du Liban, d’Irak et de Turquie d’obtenir des bourses pour suivre des programmes de licence.

– L’initiative HOPES, dont l’enveloppe est de 12 millions d’euros, a aidé des milliers de Syriens et de jeunes en Égypte, en Irak, en Jordanie, au Liban et en Turquie en leur offrant des bourses d’études, des conseils pédagogiques, des cours universitaires d’anglais et de mise à niveau d’étude, ainsi qu’en finançant des projets éducatifs novateurs à court terme. 

Mise en œuvre d’avril 2016 à novembre 2019, HOPES a amélioré les perspectives et la résilience des réfugiés syriens et a aidé les communautés locales qui les accueillent, souvent débordées. Grâce à une bourse HOPES, Mohammad Al-Deiri est devenu le premier Syrien de l’immense camp de réfugiés de Zaatari à obtenir un diplôme dans une université jordanienne. 

À ce jour, le fonds fiduciaire régional de l’UE en réponse à la crise syrienne a financé près de 6 000 bourses d’études.

Pour en savoir plus

Communiqué de presse

Fonds fiduciaire régional de l’UE en réponse à la crise syrienne