L’Union européenne a réaffirmé sa volonté de renforcer ses relations stratégiques avec ses partenaires du Voisinage Sud lors de la réunion ministérielle UE-Voisinage Sud tenue le 26 novembre. La réunion a été présidée par le Haut représentant/vice-président de l’UE, Josep Borrell, et le commissaire en charge de la politique de voisinage et de l’élargissement de l’UE, Olivér Várhelyi, y a également participé.
Au cours de cette réunion, l’UE a officiellement lancé le processus de réflexion sur le partenariat entre l’Union européenne et les pays du Voisinage Sud pour faire en sorte qu’il soit mieux adapté aux opportunités et aux défis actuels, processus qui aboutira à l’adoption de la « Communication conjointe sur un partenariat renouvelé avec les pays du Voisinage Sud », prévue pour le premier trimestre 2021.
Les ministres ont échangé leurs points de vue sur les moyens qui permettront d’atténuer les effets de la pandémie de COVID-19 pour accroître la stabilité, la sécurité et la prospérité pour tous, créer davantage d’emplois et promouvoir le développement durable. Ils ont souligné que les priorités de l’UE, telles que la transition verte et la transformation numérique, l’importance de chaînes de valeur plus courtes et diversifiées, ainsi que l’accent sur la croissance durable inclusive, offrent de nouvelles possibilités de coopération. Ils ont en outre discuté de la nécessité d’encourager les investissements privés et de faire avancer les réformes dans les domaines de l’économie et de la gouvernance.
Parmi les autres questions qui ont été abordées figurent la gestion commune des migrations et la mobilité, ainsi que les possibilités de renforcer la lutte contre le terrorisme, les nouvelles menaces pour la sécurité et la criminalité organisée grâce à une meilleure coopération régionale et sous-régionale.
L’UE élaborera sa nouvelle communication en tenant compte des besoins de ses partenaires, des valeurs et des priorités de l’Union, ainsi que de l’évolution des perspectives stratégiques, afin de promouvoir un programme positif, de favoriser une relance et un développement durables et inclusifs, et d’améliorer la résilience de l’ensemble de la région.
À cet effet, une consultation sera menée en parallèle auprès des parties prenantes, notamment les pays partenaires, la société civile, le secteur privé et d’autres parties intéressées.
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