Dans le cadre de la Semaine koweïtienne de l’énergie durable, organisée par le RCREEE et le ministère koweïtien de l’Électricité, de l’Eau et des Énergies renouvelables, nous avons participé au 5e Forum des entreprises sur l’énergie et le climat organisé par l’Union pour la Méditerranée (UpM). Des représentants des secteurs public et privé des pays du Golfe, de la région méditerranéenne et de l’UE ont discuté des moyens de collaborer sur des initiatives en matière d’énergie durable. De nombreux intervenants ont formulé des observations judicieuses sur les avantages d’une collaboration régionale et interrégionale pour rendre notre futur système énergétique plus rentable et plus résilient, mais une remarque m’a marqué. Quelqu’un a suggéré que nous devrions considérer l’Union européenne, les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée et les pays du CCG comme une seule et même unité énergétique du futur.

Cela s’inscrit également dans la volonté de la nouvelle Commission européenne d’inclure les pays méditerranéens et du CCG dans la nouvelle DG MENA. Bien sûr, nous devons travailler dans le cadre actuel, mais je suis convaincu qu’une telle approche inclusive a beaucoup à gagner, plutôt qu’une approche régionale séparée. De nombreuses initiatives prometteuses existent en matière d’infrastructures transfrontalières (interconnexions, pipelines et ports), d’harmonisation des normes, d’investissements transfrontaliers, de production conjointe d’équipements et de mise en réseau des marchés. Il est peut-être temps de penser de manière plus intégrée plutôt que de sortir des sentiers battus.