Onze ans après sa création à Marseille en tant que partenariat entre le Gouvernement français et la Banque mondiale, et depuis le 1er juillet 2021, le Centre pour l’intégration en Méditerranée (CMI) a officiellement rejoint les Nations unies (ONU), hébergé par le Bureau des nations unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS). Sous les auspices de l’ONU, le CMI s’est vu confier un nouveau mandat : la mise en œuvre de l’Objectif de développement durable (ODD) 17 : les partenariats en Méditerranée.
Aujourd’hui, le CMI est la seule initiative régionale méditerranéenne rassemblant des institutions internationales de développement, des gouvernements nationaux, des autorités locales et la société civile.
« Jamais auparavant l’intégration méditerranéenne n’a été plus nécessaire qu’aujourd’hui. La région se trouve face à une occasion unique de remplir son mandat historique en rapprochant ses peuples, ses cultures, ses ressources et ses atouts. Renforcer l’intégration méditerranéenne signifie aller au-delà du commerce et relever les défis régionaux communs dans des domaines tels que la mobilité du capital humain et la résilience environnementale » déclare Blanca Moreno-Dodson, directrice du CMI.
Le CMI a été créé en 2009 et agit comme un partenariat doté d’une gouvernance propre, étant dirigé par ses membres (Banque mondiale, Banque européenne d’investissement, France, Égypte, Espagne, Grèce, Italie, Jordanie, Liban, Maroc, Autorité palestinienne, Tunisie, Région Provence-Alpes-Côte d’Azur – Sud, ONU-HABITAT), et la Ville de Marseille qui l’héberge. Le Service européen pour l’action extérieure (SEAE) a le statut d’observateur.
En outre, le CMI comprend une large liste de partenaires techniques, tels que l’Agence française de développement (AFD), le Département pour le développement international du Royaume-Uni (FCDO) et l’Agence allemande pour le développement international (GIZ), qui contribuent à la réalisation des activités et des programmes du CMI.
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