Des millions de réfugiés et de déplacés internes restent exilés pendant de longues périodes sans perspectives réalistes de retour, de réinstallation ou d’intégration locale. Le projet de recherche financé par l’UE TRAFIG (Transnational Figurations of Displacement), lancé en janvier 2019, vise à générer de nouvelles connaissances pour élaborer des solutions aux déplacements prolongés qui soient adaptées aux besoins et aux capacités des personnes affectées.
L’évaluation de la première année de mise en œuvre du projet TRAFIG dans le cadre du premier examen effectué par la Commission européenne s’est avérée positive. Le projet peut en effet contribuer à générer des politiques susceptibles d’apporter des réponses plus durables aux déplacements (meilleure protection, moyens de subsistance plus sûrs, mobilité secondaire grâce au regroupement familial, etc.) que la triade de solutions dites durables n’a manifestement pas réussi à faire. De ce point de vue, le cadre théorique du projet et ses implications politiques sont très bien articulés, souligne le rapport.
À l’heure actuelle, la pandémie de Covid-19 nuit aux travaux de recherche conjointe sur le terrain dans les pays participant au projet, à savoir l’Éthiopie, la Tanzanie, la République démocratique du Congo, la Jordanie, le Pakistan, l’Italie, la Grèce et l’Allemagne.
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