La criminalité liée aux espèces sauvages figure parmi les dix activités les plus rentables pour les organisations criminelles du monde entier.
La Palestine n’échappe pas à cette règle. De plus, les menaces pesant sur l’environnement partout dans le monde sont exacerbées dans les régions en conflit.
C’est pourquoi le conseiller de la mission pour les enquêtes environnementales de l’EUPOL COPPS a organisé une conférence sur la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et à la nature aux côtés de Sa’ed Shomaly, directeur de la Société palestinienne pour l’environnement et le développement durable. 19 officiers issus de différents services de la police civile palestinienne (PCP) se sont rendus à Bethléem le 17 septembre dernier pour y assister.
De superficie modeste, le territoire palestinien abrite néanmoins une biodiversité précieuse et extrêmement variée (379 espèces d’oiseaux, 42 types de reptiles et 98 espèces de mammifères), mais hélas menacée. Un expert environnemental a d’ailleurs diffusé des vidéos de captures d’aigles, ou encore de bébés hyènes relâchés dans leur environnement naturel, pour illustrer cet état de fait.
L’expert de l’EUPOL COPPS est revenu sur les conventions et les enquêtes internationales, l’importance de la coopération entre les agences et les autorités et la pertinence de la coopération avec la société civile.
Le caractère crucial de la diffusion d’informations et d’enquêtes précises sur la criminalité et la cruauté envers les animaux a également été abordé, dans le cadre d’un échange vif et passionnant avec les participants.