Les députés européens appellent l’UE à reconnaître le rôle central joué par les femmes dans la politique étrangère et la sécurité internationale et à adapter ses politiques en conséquence.

Le texte, adopté le 23 octobre, appelle le Service européen pour l’action extérieure (SEAE), la Commission, les agences de l’UE et les États membres à intégrer de façon systématique la dimension de genre dans la politique étrangère et de sécurité de l’UE, ainsi qu’à prendre en compte les formes multiples de discrimination (comme le racisme, le sexisme ou le classisme) subies par les personnes marginalisées.

Les députés saluent la proposition de la Commission de présenter un nouveau plan d’action pour l’égalité des sexes et l’émancipation des femmes dans les relations extérieures (GAP III 2021-2025) en 2020. Ils affirment que 85% de l’aide publique au développement (APD) devrait être allouée à des programmes qui incluent l’égalité des genres comme objectif principal ou important.

De plus, le Parlement appelle la Commission et le SEAE à soutenir de façon systématique la santé et les droits sexuels et génésiques ainsi que l’accès à la planification familiale, aux services de santé maternelle et à des services d’avortement sûrs et légaux. Pour s’attaquer à la pauvreté chez les femmes, lutter contre l’exploitation et promouvoir un marché du travail plus inclusif, les députés exhortent aussi les États membres et les institutions de l’UE à accroître le financement, par exemple en fournissant des micro-crédits.

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Communiqué de presse