[…] Dans le monde d’aujourd’hui, il existe une demande croissante en faveur d’une Union européenne forte, fiable, prévisible et active au niveau mondial. C’est pourquoi nous proposons aujourd’hui un budget pour l’action extérieure de 123 milliards d’euros pour les sept prochaines années, soit une augmentation de plus de 30 % par rapport à la période actuelle. […]
Nous proposons un nouvel instrument qui couvrira pratiquement le monde entier – il s’appelle l’instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale. Il sera exhaustif sur le plan géographique et thématique. Quelques exceptions sont évidemment les pays candidats et candidats potentiels à l’adhésion à l’Union européenne et les pays et territoires d’outre-mer, mais aussi l’aide humanitaire et, pour des raisons juridiques, la sûreté nucléaire. […]
Je pense qu’il contribuera à éliminer les obstacles bureaucratiques artificiels qui existent actuellement. Si vous pensez à une région – par exemple, l’Afrique du Nord, l’Afrique subsaharienne, ou encore le Golfe et le Moyen-Orient – nos instruments actuels opèrent une division qui ne reflète pas la réalité du travail que nous devons réaliser. Le fait de disposer d’un instrument unique nous permettra de surmonter les obstacles artificiels que nous avons rencontrés jusqu’à présent et nous aidera à nous concentrer sur les objectifs politiques et sur les résultats, en étant plus flexibles et plus cohérents. […]
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