L’Union pour la Méditerranée, en collaboration avec l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), a organisé une session clé dans le cadre du Congrès arabe sur l’eau intitulée « Session interactive n^o 4 sur le défi de la réflexion conceptuelle (laboratoire du futur). Au cours de cet événement, des porte-parole ont présenté des idées innovantes sortant des sentiers battus qui pourraient contribuer à rendre les ressources en eau non conventionnelles de la région plus attractives sur le plan financier.

Le Conseil arabe de l’eau, soutenu par la Ligue des États arabes et l’Union pour la Méditerranée, a organisé son Congrès arabe sur l’eau, consacré cette année à l’utilisation des ressources en eau non conventionnelles (RENC) en tant que solution stratégique, aux opportunités émergentes et à l’accroissement des investissements.

Il existe actuellement un consensus sur le fait que la gestion de l’eau doit reposer sur une approche intégrée (gestion intégrée des ressources en eau, GIRE). La politique et la gestion de l’eau doivent refléter l’interdépendance des ressources hydrologiques et la GIRE est l’alternative reconnue au type de gestion sectorielle et descendante qui a prévalu dans le passé. La GIRE repose sur le principe que les nombreuses utilisations des ressources en eau sont interdépendantes.

Parallèlement, la pression exercée actuellement sur la disponibilité des ressources en eau nous a conduits à avoir recours à des ressources non conventionnelles, qui constituent une solution efficace et durable. Toutefois, certaines de ces ressources non conventionnelles ont un coût très élevé. Le procédé de dessalement, par exemple, s’avère extrêmement onéreux. L’utilisation d’énergies renouvelables est indispensable pour réduire ces coûts.