L’UE a salué l’entrée en vigueur du cessez-le-feu en Syrie dès le samedi 27 février 2016 à minuit. La haute représentante Mogherini a réagi peu après, le même jour, en affirmant que « la première chance (est ainsi offerte) de mettre un terme à la violence sur le terrain et elle ne doit pas être manquée ».
« S’il se maintient », ce cessez-le-feu, « créera les conditions d’un accès humanitaire complet, durable et sans entrave dans toute la Syrie ». Ce sera « l’occasion d’instaurer les mesures de confiance convenues par le Conseil de sécurité », lesquelles donneront ensuite, dit Mme Mogherini « la possibilité, pour l’envoyé spécial de l’ONU, Staffan de Mistura, de convoquer de nouveaux pourparlers intra-syriens à Genève et de créer les conditions de la transition politique telle qu’adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU », a-t-elle ajouté.