À la suite des événements dévastateurs intervenus la semaine dernière en Syrie, les ministres des affaires étrangères de la France, de l’Italie, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et des États-Unis, ainsi que le Haut représentant de l’Union européenne, ont publié dimanche 25 septembre une déclaration conjointe soulignant qu’« il incombe à la Russie de prouver qu’elle souhaite et qu’elle est capable de prendre des mesures extraordinaires afin de sauver les efforts diplomatiques destinés à restaurer une cessation des hostilités (CdH), de permettre une assistance humanitaire sans entraves et de créer les conditions nécessaires à la reprise de pourparlers, sous l’égide des Nations Unies, portant sur une transition politique. »
Les cinq grandes puissances et le Haut représentant de l’Union européenne ont averti que « la patience à l’égard de l’incapacité ou du refus constants de la Russie de respecter ses engagements n’est pas illimitée ». Ils ont appelé la Russie à « prendre des mesures extraordinaires afin de rétablir la crédibilité de nos efforts, notamment en veillant à l’arrêt du bombardement sans discernement par le régime syrien de son propre peuple, qui a considérablement et de façon continue sapé les efforts visant à mettre un terme à cette guerre. » Ils ont également appelé le Conseil de sécurité des Nations Unies à prendre de nouvelles mesures d’urgence pour enrayer la brutalité de ce conflit, et en particulier l’assaut d’Alep.
L’UE et les cinq pays réaffirment leur engagement quant à « la destruction de Daesh en Syrie et en Irak » et enjoignent la Russie de « respecter sa promesse de se concentrer sur ce groupe ». Ils ont aussi réaffirmé leur point de vue commun selon lequel « le Front al-Nosra, affilié d’Al-Qaïda en Syrie, est une organisation terroriste et un ennemi de la communauté internationale. »
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