Discours prononcé par le commissaire en charge de la politique de voisinage et des négociations d’élargissement, Oliver Várhelyi.
« Madame la présidente, Mesdames et Messieurs les députés,
Merci pour cet échange de vues sur les développements politiques dans ce pays qui est un partenaire important et un voisin proche de l’Union européenne. Ce débat est tout à fait opportun, à l’approche des élections législatives du 17 décembre, rendez-vous qui sera décisif pour la Tunisie dans cette période de transition délicate.
Nous savons que les transitions politiques sont difficiles. Celle entamée en 2011 par les Tunisiens ne fait pas exception. C’est pourquoi l’Union européenne considère qu’il est essentiel de continuer à soutenir le peuple tunisien, comme nous l’avons fait au cours de la dernière décennie, tant sur le plan économique que sur le plan politique.
De plus, notre soutien a été fondé sur des principes et des valeurs partagés que la révolution de jasmin a apportés. Nous croyons fermement que les Tunisiens veulent préserver ces valeurs.
C’est pour cette raison que l’Union européenne n’a pas caché ses craintes concernant certaines des mesures prises ces derniers mois en Tunisie. Notre message a été très clair dès le départ, en privé comme en public lorsque cela était nécessaire.
Comme le haut-représentant/vice-président [Josep] Borrell l’a déclaré ces derniers mois au nom de l’Union européenne, le respect de l’acquis démocratique, de l’État de droit, de la séparation des pouvoirs, des droits fondamentaux et des libertés sont essentiels. Nous restons convaincus que ces principes sont fondamentaux pour le succès de tout processus politique et pour la prospérité à long terme de la Tunisie. »