L’Union pour la Méditerranée (UpM), soutenue par la coopération allemande au développement, a achevé récemment son deuxième atelier régional sur l’intégration des compétences vertes dans les programmes universitaires, qui a mis l’accent sur les énergies renouvelables. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’engagement de l’UpM à promouvoir des approches innovantes en matière d’apprentissage, d’enseignement et de recherche afin d’atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies.
Conçus pour préparer les diplômés et les chercheurs méditerranéens à l’évolution des marchés du travail, les ateliers soulignent le rôle fondamental de l’éducation dans la transition écologique. Une approche holistique englobant l’enseignement supérieur, la formation professionnelle et le perfectionnement professionnel continu s’avère essentielle, comme le souligne la déclaration ministérielle de l’UpM sur la recherche et l’innovation.
Le premier atelier, intitulé « Compétences vertes dans la région méditerranéenne : éducation et recherche pour des systèmes alimentaires durables » et coorganisé en février avec le Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM) de Saragosse, a été consacré aux systèmes alimentaires durables et a présenté des contributions de la plate-forme SFS-MED et d’autres experts régionaux. Le deuxième atelier, intitulé « Compétences vertes dans la région méditerranéenne : éducation et recherche pour les énergies renouvelables » et coorganisé avec le ministère algérien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a eu lieu les 12 et 13 juin 2024 au pôle des start-up de l’Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene.
Les participants, qui représentaient le milieu universitaire, des gouvernements, l’industrie et la société civile, ont discuté des difficultés et des possibilités offertes par les énergies durables et renouvelables, un thème prioritaire des programmes de l’UpM en matière de recherche et d’innovation depuis 2021. Cet atelier avait pour objectifs de réduire l’écart entre les besoins actuels et les besoins futurs du secteur des énergies renouvelables, de promouvoir une réflexion durable et d’encourager l’innovation dans l’enseignement supérieur et la recherche.