Le projet CONNEKT a organisé un séminaire consacré à la « Recherche sur la radicalisation et l’extrémisme violent dans le contexte de la COVID-19 » (Researching on radicalisation and violent extremism in times of Covid-19). Plus de 60 participants ont assisté à l’événement. Le cadre théorique et conceptuel du projet a été débattu et trois sessions parallèles ont porté sur la manière de rechercher, dans une perspective macro, méso et micro, sept vecteurs potentiels de radicalisation et d’extrémisme violent dans les huit pays de la région MENA et des Balkans étudiés dans le cadre du projet, tandis qu’une quatrième session était consacrée à la prévention d’un point de vue local. En effet, le projet envisage le cadre local comme le principal scénario de développement des initiatives de prévention, puisque la vie sociale se déroule dans le contexte communautaire et que c’est là que ces interventions se concrétisent, en faisant intervenir les institutions et les groupes sociaux.
L’événement a également abordé, au cours d’une table ronde de clôture réunissant des décideurs politiques, la manière dont le projet CONNEKT peut mieux relever les défis de l’Union européenne en matière de prévention de l’extrémisme violent et de lutte contre celui-ci.
CONNEKT (Contextes d’extrémisme violent dans les sociétés de la région MENA et des Balkans), mis en œuvre par l’Institut européen de la Méditerranée, est un projet de recherche financé par l’UE dans le cadre d’Horizon 2020. Celui-ci examine les vecteurs de la radicalisation et de l’extrémisme violent chez les jeunes âgés de 12 à 30 ans dans huit pays : la Bosnie-Herzégovine, la Bulgarie, l’Égypte, la Jordanie, le Kosovo, le Maroc, la Macédoine du Nord et la Tunisie.
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CONNEKT – site internet et page Facebook