Le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations Unies adoptait la Déclaration universelle des droits de l’homme. Dans un monde émergeant d’une guerre et d’une destruction sans précédent, c’était le premier accord international sur les principes fondamentaux des droits de l’homme. La Déclaration a été composée par des participants du monde entier, issus de milieux culturels, juridiques et politiques différents.

L’Égypte comptait parmi les principaux pays participant à l’élaboration de la Déclaration. L’Égypte a contribué à un mouvement fort, assurant que les voix des participants arabes et africains et des pays en développement soient elles aussi entendues, et que tous les citoyens jouissent des mêmes droits fondamentaux, selon un principe d’égalité à l’échelle de toute l’humanité.

L’anniversaire de la Déclaration est une occasion qui vaut vraiment la peine d’être célébrée, l’adoption de ce document formateur pouvant être considérée comme une véritable avancée pour la communauté internationale et les Nations Unies. À l’époque comme aujourd’hui, le concept des droits de l’homme pouvait prêter à controverse, mais la Déclaration a été adoptée à l’unanimité, mettant ainsi en évidence nos points communs et les droits fondamentaux que nous partageons en dépit de nos différences.

[…] Toutefois, le monde ne cesse d’évoluer et de nouveaux défis apparaissent. La menace du changement climatique et des contraintes environnementales sur les moyens de subsistance des populations sera une priorité clé pour les dirigeants de l’UE entrant actuellement en fonction. Aujourd’hui, lorsque nous évoquons les droits de l’homme, nous devons aussi en parler du point de vue des questions environnementales.

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