À l’occasion de la Journée internationale de la fille, la délégation de l’Union européenne en Égypte a participé aujourd’hui à l’initiative en invitant Amal Nageh, lycéenne de 17 ans, à représenter l’UE en Égypte pour une journée. Amal Nageh est une personne bien équilibrée, sûre d’elle, efficace et positive, qui apporte des changements positifs dans sa communauté. Elle s’est fait entendre au sujet des droits des filles en Égypte et a participé à plusieurs activités à cet égard.
Au cours de la journée, Mme Nageh et M. Surkoš se sont rendus au Conseil national pour l’enfance et la maternité (NCCM), où ils ont visité le centre d’assistance téléphonique pour enfants financé par l’UE. Ils ont également pris connaissance de la coopération entre l’UE et le NCCM.
« La jeune population égyptienne est l’un des atouts les plus précieux du pays. Si l’on considère que la majorité de la population égyptienne est jeune, dont près de la moitié sont des femmes, on peut se rendre compte de l’importance de l’autonomisation des jeunes femmes et des filles », a déclaré l’ambassadeur Ivan Surkoš.
Depuis 2010, l’UE a alloué plus de 200 millions d’euros à des programmes bilatéraux avec l’Égypte pour soutenir l’égalité des sexes et promouvoir les droits de l’enfant. L’aide de l’UE, d’un montant de 150 millions d’euros, visait spécifiquement les droits de l’enfant, en accordant une attention particulière à la dimension de genre, notamment la protection des filles contre toutes les formes de violence et l’acquisition de compétences de leadership par les filles.
L’ambassadeur Surkoš a souligné la coopération de longue date entre l’UE et le NCCM, déclarant que les deux partenaires travaillent ensemble depuis plus de dix ans sur des questions importantes telles que les droits des filles, notamment la sensibilisation au mariage précoce et aux mutilations génitales féminines, en plus de soutenir l’accès des filles à l’éducation.
En 2012, la première Journée internationale de la fille a été lancée à la suite d’un plaidoyer mondial mené par les jeunes filles elles-mêmes afin d’établir officiellement cette journée, par l’intermédiaire d’une résolution des Nations Unies, avec l’appui de la délégation canadienne et de Plan International, pour sensibiliser aux défis particuliers auxquels les filles sont confrontées et pour agir à cet égard. La raison d’être initiale d’une journée officielle était de rendre vraiment visible la vie invisible des jeunes filles – aussi bien au niveau de leur sort que de leur pouvoir, et d’inspirer des engagements et des actions pour promouvoir les droits des filles. Prenant de l’ampleur chaque année depuis 2012, la Journée internationale de la fille est aujourd’hui une base pour le plaidoyer et l’activisme fondé sur le genre pour de nombreux réseaux, personnes, organisations et gouvernements.