Au cours de la décennie qui a suivi les soulèvements arabes, l’Union européenne (UE) a fait face à des difficultés dans ses relations avec son voisinage méridional. Elle s’est efforcée de trouver un équilibre entre son engagement en faveur de la démocratie et de la protection des droits de l’homme, d’une part, et ses intérêts en matière de sécurité intérieure, d’autre part.
Dans les jours grisants de 2011, d’aucuns espéraient que les soulèvements dans le voisinage méridional donneraient lieu à un renouveau qui se traduirait par un mélange harmonieux de ces deux éléments, dans la mesure où de nouveaux gouvernements démocratiques prendraient racine et réaliseraient que la stabilité et la sécurité des deux rives de la Méditerranée seraient mieux servies par l’ouverture de leurs sociétés. Par conséquent, l’UE et ses États membres ont apporté un soutien politique, moral et financier solide aux soulèvements et y ont investi un capital politique considérable.
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