Le Réseau euro-méditerranéen pour les études économiques (EMNES) a publié une nouvelle étude sur le commerce et les investissements en Méditerranée. La région du sud de la Méditerranée est étroitement liée à l’UE sur le plan économique. Les deux régions ont cherché à renforcer cette relation par le biais d’accords commerciaux préférentiels. Avec quatre pays, à savoir l’Égypte, la Jordanie, le Maroc et la Tunisie, cette étude donne un aperçu de la situation actuelle et de l’évolution des échanges commerciaux avec l’UE. Les quatre rapports nationaux évaluent le processus de libéralisation du commerce et son impact sur les échanges commerciaux avec l’UE et le reste du monde. Récemment, les efforts de libéralisation ont été canalisés dans le cadre des accords de libre-échange complet et approfondi (ALECA), qui mettent l’accent sur les obstacles non tarifaires et les obstacles à l’investissement. L’étude souligne que si les rapports d’analyse d’impact prédisent que la région du sud de la Méditerranée tirera des gains économiques importants des accords de libre-échange, les négociations ont récemment ralenti. Les ALECA présentent peut-être un grand potentiel, mais il convient d’établir avec soin l’ordre et le rythme appropriés, et de s’assurer que la société dans son ensemble en profite.