Les États du groupe de Visegrád ont contribué à la mise en place de nombreux instruments de coopération en matière de migration et de mobilité avec les pays voisins du Sud, notamment des partenariats pour la mobilité et des plateformes multilatérales de coopération. Cependant, ces dernières années, et surtout depuis 2015, ils ont commencé à s’opposer ouvertement à certaines formes que revêt cette coopération, se muant en acteurs de veto dans les affaires méditerranéennes.
Faute de disposer de moyens concrets leur permettant de faire valoir leurs intérêts dans le voisinage méridional, les États du V4 resteront très probablement réticents à l’égard de la coopération en matière de migration et de mobilité avec les voisins méridionaux de l’Union européenne.
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